mardi, mai 21, 2013

Lusse-tu-cru

C'est l'été l'horaire a changé les journées sont chargées et la vie est belle belle belle.
Je lis des choses incompréhensibles et parfois je pense comprendre.
Mais au fond, on s'en fout.
Au fond, ce qui compte, c'est ce que je pense comprendre. Parce que finalement c'est dans mon interprétation des choses pas claires que se loge ma créativité (yo!).
Donc j'essaie d'être sure de moi et d'y aller à fond la caisse.

Écrire et écrire et écrire super vite. Envoye le mot, le synonyme, let's go Antidote trouve moi ça, voyons crisse de Word, a priori ça prend pas d'accent, maudite barre d'espace qui a le piton collé que ça va dont mal, vite, je dois écrire sans penser. Écrire sans penser. Pis relire.

Pis penser.
Après.

Pis là, ben.  Amancher les affaires.
Tsé ?

Les voisins sont toujours fous. Y'en a un qui hallucine des serpents.
Un autre qui vend ses pellules à du monde en truck noir.
Un autre qui reste pendant des heures sur une chaise d'ordi imbibée d'eau de la dernière averse à regarder un vieux BBQ Hibachi plein de botch se faire sécher la nicotine qui puse au soleil.

Pis moi qui regarde ça desfois, pendant la sieste de Henri, pendant que je marche de long en large parce que je ne comprends rien mais que je dois bouger pour actionner mon cerveau.

Tsé, quand l'été commence de même.
C'est bon signe.

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